La violence à l'encontre du personnel des urgences continue d'augmenter
La violence à l'encontre du personnel des urgences continue d'augmenter. C'est ce qui ressort des chiffres demandés par le député N-VA Jeroen Bergers. En 2020, 235 PV ont été rédigés pour des violences à l'encontre du personnel médical. En 2023, il y avait déjà 354 cas. Au cours des trois premiers trimestres de 2024, 259 procès-verbaux ont été dressés.
La N-VA souligne qu'entre-temps, un travailleur des soins sur trois envisage de chercher un autre emploi en raison de la violence. "Pour la N-VA, il n'est donc pas plus que normal que la violence soit endiguée", déclare Bergers. "Il n'est certainement pas normal que des personnes, et surtout des secouristes, soient attaquées dans l'exercice de leurs fonctions. Nous voulons une tolérance zéro à l'égard de la violence à l'encontre des secouristes. Cette violence n'a pas sa place dans notre société".
M. Bergers a demandé au ministre de l'Intérieur, Bernard Quintin, d'œuvrer en faveur de la tolérance zéro envisagée dans l'accord de coalition.
Invectives
Au début de l'année, nous avons écrit qu'un secouriste sur sept est victime de comportements abusifs chaque semaine. C'est ce que révèle une étude de l'institut Vias, qui a interrogé 1 711 secouristes, y compris les ambulanciers et le personnel médical des hôpitaux, à cette fin.
Beaucoup de ces actes restent sans conséquence parce que les victimes ne les signalent pas. Mais un travailleur sur trois signale les incidents les plus graves à son supérieur et seulement un sur sept dépose une plainte auprès de la police. La raison principale est qu'ils n'ont pas considéré le cas comme suffisamment grave.
Cependant, les faits ont un impact social : 68 % d'entre eux déclarent qu'ils éprouvent du stress et de la tension à cause de cela, qu'ils se sentent moins satisfaits au travail et qu'ils dorment moins bien. Une personne sur trois envisage même de changer d'emploi à cause des faits.